Mardi 13 décembre 2005, 21 heures, grande salle (Festival)

Carte blanche à Dominique A (création)

Avec Pierre Bastien, Jean Guidoni (au piano, Christophe Brillaud), Philippe Poirier et « Thee, Stranded Horse »

Toujours novateur, Dominique A imagine une soirée inédite avec la complicité de quatre artistes singuliers. Il s’acoquine le temps d’un duo, d’une reprise, d’un texte lu… à chacun de ses invités. Puis, il chante seul, ses guitares pour compagnes, ses élans et ses fulgurances, de sa belle voix porteuse d’émotion. Un bref récital solo.

Pierre Bastien, « créateur de merveilleux automates sonores », construits avec des pièces de Meccano, des petits moteurs de tourne-disques et des morceaux d’instruments divers, et poly-instrumentiste doué est « l’inventeur d’un langage musical à nul autre pareil » (les Inrockuptibles). Sa musique a déjà séduit Pascal Comelade, Robert Wyatt, Issey Miyake…

Chanteur culte, adepte des fards et du travestissement, Jean Guidoni délaisse son univers interlope. Il chante de sa voix grave des textes, de écrits à son intention par les romanciers Marie Nimier et Jean Rouaud et des musiques de Daniel Lavoie. Entre autres.

Dominique A a déjà œuvré avec Philippe Poirier, élégant guitariste-saxophoniste des mythiques Kat Onoma. Son dernier album, « Qu’est-ce qui m’a pris ? » s’écoute comme une collection de poésies choisies.

Nouveau projet acoustique solo, « Thee, Stranded Horse » « s’inscrit, écrit son auteur, dans la tradition du folk, entendez par là une musique nue et intemporelle dont on ira chercher les racines chez les griots d’Afrique de l’Ouest ou dans le Delta, chez Mississipi John Hurt ». Une soirée unique !

À 22h30, Dominique A prolonge sa « carte blanche » et propose une programmation musicale originale au bar de la Comédie.

Jacques Erwan