Zülfü Livaneli

Samedi 20 février 17h
Théâtre de la Ville
ZÜLFÜ LIVANELI

Un chantre de la liberté
On s’en souvient encore ! En 1984, Zülfü Livaneli partagea la scène du Théâtre de la Ville avec sa consoeur grecque Maria Farandouri : une série de concerts « historique ». Emprisonné aux heures sombres puis exilé, il fût ensuite parlementaire. Aujourd’hui, compositeur fécond et reconnu, il est une personnalité éminente de la musique (ses chansons courent sur toutes les lèvres), des Lettres (un roman, « Délivrance », Gallimard) et du combat politique. « Ambassadeur de bonne volonté » de l’UNESCO, il collabore aussi au journal Vatan.
Zülfü Livaneli, entouré de ses six musiciens, offre un récital consacré à la parole des poètes : celle de Nazim Hikmet, bien sûr, que ses musiques ont portée et celle de quelques autres comme Paul Eluard. Sur les ailes de l’une de ses compositions, « J’écris ton nom liberté », entre autres, a atteint le cœur de ses compatriotes. Poésie et chanson se jouent des frontières et voyagent sans drapeau.

Jacques Erwan

 
Monsieur le Ministre,
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Bonsoir !
Zülfü Livaneli nous revient, 26 ans après et, nous en sommes honorés.
Zülfü Livaneli n’est pas un opposant politique bien qu’il fût exilé, jadis, en Suède.
Zülfü Livaneli n’est pas un écrivain bien qu’il publie des romans.
Zülfü Livaneli n’est pas un homme politique bien qu’il fût parlementaire.
Zülfü Livaneli n’est pas un chanteur bien qu’il chante des chansons.
Zülfü Livaneli est tout cela à la fois et il est l’une des consciences morales de la Turquie. Ses chansons ont bercé et nourri les consciences de plusieurs générations de Turcs.
Zülfü Livaneli écrit ton nom liberté.
Bonne soirée !

(Texte de présentation, le soir du concert)

LIVANELI