Cesaria Evora

Samedi 8 dimanche 9 mars 17h et lundi 10 mars 2003 20h30
CESARIA EVORA
chant
Cap-Vert

Fernando José Lopes Andrade piano
Domingos Antonio Gomes Fernandes saxo
João José de Pina Alves guitare
Virgílio Julio Duarte basse
António Pina Alves cavaquinho
Ademiro José Paris Miranda percussions
Julian Corrales Subida violon
Philippe René Groux – Cibial son (P.A.)
Nicolas Pierre Marcel Hoste retours
Louis Pierre Crestin lumières

Pérégrinations d’une Diva
Cesaria Evora chantait dans les bars de Mindelo, au Cap-Vert, son pays natal, un archipel de quelques îles semées au large du Sénégal. En 1988, à l’approche de la cinquantaine, elle découvre Paris. Voix suave, répertoire de mornas nostalgiques et humanité généreuse, le public est séduit.
« À partir du Théâtre de la Ville en décembre 1992, deux mois après la sortie de Miss Perfumado, j’ai compris que cela allait marcher : dans la salle, il y avait peu de Cap-Verdiens, mais des Français qui étaient venus exprès pour Cesaria », confie José Da Silva, le manager de Cesaria Evora, à Véronique Mortaigne dans Cesaria Evora, la voix du Cap-Vert, publié chez Actes Sud. Et, plus loin, évoquant le premier Olympia de « la diva aux pieds nus », il poursuit : « Elle s’en foutait, elle avait eu plus le trac au Théâtre de la Ville, cela avait été son examen de passage ».
Le Théâtre de la Ville donc, une épreuve initiatique. Et le succès ! Son destin bascule… Dix ans déjà !
Aujourd’hui, la soixantaine révolue, Cesaria Evora a enregistré huit albums en studio. Le dernier São Vicente di longe, publié, en mars 2001, dans une quarantaine de pays, poursuit la célébration des « liens océaniques » qui unissent Cap-Vert, Brésil et Cuba.
Depuis dix ans, Cesaria a voyagé. Elle a chanté dans soixante et un pays inscrits au sein de cinquante-cinq États. On l’attend en Hongrie en août 2002, en Nouvelle-Calédonie, à Singapour, à Tahiti en octobre de cette même année, et au Théâtre de la Ville les 8, 9, 10 mars 2003 accompagnée, pour l’occasion, de cinq musiciens et de deux solistes. Les rendez-vous de la fidélité.

Jacques Erwan