Tania Libertad

Lundi 26 et mardi 27 mai 2003 20h30
TANIA LIBERTAD
aux sources africaines de la musique péruvienne
Pérou

Sonia Cornuchet Pineda piano
Gabriela Garcias Rivas
accordéon,guitare
Jose de Jesus Mendoza Espinoza batajones, bass
Marco Antonio Campos Olivares percussions
Luis Felix Casaverde
guitare acoustique
Juan Carlos Vasquez percussion

Tania Libertad, Pérou noir
Après Mercedes Sosa, Soledad Bravo, Isabel Parra, Maria Bethania, Susana Baca… Le Théâtre de la Ville accueille une autre grande voix de cette terre latine qui en est prodigue.
Née au Pérou, dans l’une de ces petites villes de la côte nord peuplée de descendants d’esclaves africains, Tania Libertad a choisi la musique dès l’enfance. Quelques décennies plus tard, elle poursuit, en France, une riche carrière, jalonnée de trente-deux albums vendus, dit-on, à plus de deux millions d’exemplaires ! Elle a vécu et chanté à Cuba. Au Mexique, où elle réside depuis plusieurs années, elle est devenue la reine du boléro. Elle a partagé la scène avec quelques-uns des plus beaux fleurons de la musique latine : de Victor Jara à Ruben Blades, de la Orquestra Aragon à Omara Portuondo… Elle enregistre au Brésil, à Londres et ailleurs… Sa notoriété dépasse, depuis belle lurette, les frontières de son pays. Sa voix est claire et pure, chaude et sensuelle. Elle séduit.
Enregistré au Mexique, à Paris et à Dakar, et édité en France en 2001 (LUSAFRICA/BMG), son disque Costa Negra, outre Habanera et Bolero, est un retour aux sources de l’enfance ; Lando et Lamento, Marinera et Resbalosa composent un répertoire qui puise aux racines afro-péruviennes. Il marie Afrique et Amérique. Au Théâtre des Abbesses, Tania Libertad reprend ce chant de la mémoire. Une évocation du Pérou noir.

Jacques Erwan