Légers, maniables et de petite taille, ils sont partout : dans le train, le métro, le bus ; au marché, au restaurant et dans les salles de spectacle. Comme autant de nuisances. Une plaie ! Inévitables et bruyants, partout on les entend. Impossible d’y échapper. Protester ne sert à rien. Ou plutôt suscite accusations d’intolérance et invectives. Que faire ? Subir, point d’autre issue, les désagréments quotidiens de ces petits impertinents.

Sans doute pour se soustraire à ces inconvénients sonores, faudrait-il inventer des espaces réservés, créer dans ce monde, qui en est déjà riche, de nouveaux ghettos. Diviser une fois encore pour épargner aux autres les cris stridents de ces jeunes gosiers que les mères d’aujourd’hui traînent partout, au détriment de leur repos et de celui des autres. Chimère donc, que la convivialité !