Tomas Gubitsch

Mercredi 14 mai 2014, 20h30
Théâtre de la Ville,
TOMAS GUBITSCH
Argentine/France

UN DOUX SOMMEIL ET DES REVES

Lionel Allemand, violoncelle, Eric Chalan, contrebasse, Marc Desmons, alto, Juanjo Mosalini, bandonéon, Sébastien Surel, violon, Tomas Gubitsch, guitare et compositions. Mise en espace, Katia Hernandez.

« Todos los suenos, el sueno » est le deuxième volet du triptyque « Le tango d’Ulysse », présenté, en janvier 2012, au Théâtre de la Ville. Il narre les rêves du héros qui, sur le chemin du retour, s’est endormi : monstres réels et imaginaires et « cette violente sensation d’ « être soi-même » en les affrontant, souvent, ou en les acceptant comme siens, parfois. » Fil conducteur du récit, le poème « Ithaque » de Cavafis est porté par les voix de Marilu Marini et d’Angélique Ionatos. Pour poursuivre le périple en compagnie de Tomas « dedos magicos », Tomas aux doigts magiques…

BIOGRAPHIE DE TOMAS GUBITSCH

Tomas Gubitsch naît à Buenos-Aires en 1957. Comme beaucoup d’Argentins, ses parents sont des immigrants, arrivés dans le pays en 1938. Sa mère est roumaine, son père hongrois. L’ouverture au monde est donc congénitale. L’enfance est bercée par l’écoute de la musique et la fréquentation des livres.

A neuf ans, « Le Sacre du printemps » de Stravinsky « est un tremblement de terre » : Tomas sera donc musicien. A seize ans, guitariste, il livre son premier enregistrement. Par ailleurs, s’initie au tango avec un disciple d’Astor Piazzola. A dix-neuf ans, le jeune-homme est une star du rock : des milliers de jeunes Argentins l’applaudissent.

En 1977, il a vingt ans  et Astor Piazzola l’invite à l’accompagner à Paris : il l’escorte à l’Olympia. Il échappe ainsi à la dictature militaire et s’installe dans cette ville où il demeure depuis lors : « Paris, écrit-il, une ville ouverte accueillante à toute forme de musique innovante à la fin des années 1970… »

En 198O, paraît son premier disque de compositeur. A partir de 1991, il écrit pour des formations classiques et dirige des orchestres : il mène alors « une vie de compositeur iconoclaste et parisien. »

En janvier 2012, il crée, à Paris, au Théâtre de la Ville, le premier volet du triptyque « Le tango d’Ulysse » et, en 2014, dans ce même théâtre, il offre au public parisien le deuxième pan cette œuvre. En attendant la suite….

Jacques ERWAN